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JoSeseSeko

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"Il ne faut jamais prendre les gens pour des cons, mais il ne faut pas oublier qu'ils le sont." Cette phrase résume une recherche de vérité, de développer de l'information sur une variété de sujets, notamment l'économie, la politique et l'histoire. Et ce, dans plusieurs pays du monde.


Nouvelles règles = nouvelle hiérarchie en Formule 1?

Publié par JoSeseSeko sur 24 Mars 2017, 17:36pm

Catégories : #Sport, #Formule 1, #Mercedes, #Ferrari, #Red-Bull, #Renault, #Hamilton, #Bottas, #Vettel, #Verstappen

Photo: Renault

Photo: Renault

À l'aube d'une nouvelle saison de Formule 1, où des changements dans la réglementation ont été effectués, l'idée d'un changement dans la hiérarchie sportive, où l'écurie Mercedes domine depuis 2014, travaille les esprits, avec une concurrence qui tient à rattraper son retard.

Comme depuis 1996, le premier Grand prix de la saison 2017 de Formule 1 aura lieu à Melbourne en Australie, dimanche 26 mars. L'occasion pour les fans de ce sport automobile en France et dans le monde francophone de voir les évolutions des monoplaces, en raison d'un nouveau règlement sur le châssis ou encore les pneumatiques, ainsi que les changements au sein des écuries.

Hamilton grand favori

Les essais d'hiver sur le circuit de Barcelone ont montré combien l'écurie Mercedes, dominatrice de la discipline depuis 2014, n'est pas grandement affectée par le changement. L'écurie allemande a affiché des chronos épatants aux yeux de plusieurs spécialistes F1 et tout porte à croire que le Britannique Lewis Hamilton, triple champion du monde, est le grand favori pour le titre pilotes en cette année 2017. Et ce, d'autant plus qu'il n'a plus Nico Rosberg comme coéquipier et adversaire, étant donné que le pilote allemand a pris sa retraite surprise, quelques jours après le dernier Grand prix de la saison 2016, avec le titre de champion du monde en poche. Pour compenser ce départ pour le moins imprévu, la direction de l'écurie Mercedes a engagé le Finlandais Valtteri Bottas, en provenance de l'écurie Williams, motorisée par... Mercedes. La curiosité du paddock sera de savoir si Bottas se contentera d'être un simple coéquipier ou d'être le premier rival de Hamilton dans la course au titre mondial. Les premiers GP donneront une idée de la tendance au sein des flèches d'argent. En tout cas, vu les premiers essais libres du GP d'Australie, la domination de Mercedes ne semble guère faire de doute.

Une concurrence revancharde

Avec un nouveau règlement sur le châssis et le moteur, les écuries adverses de Mercedes comptent prendre leur revanche sur les trois dernières années écoulées. En tout premier lieu, l'écurie Ferrari. Le mythique constructeur italien veut retrouver les sommets, comme au temps de la domination de Michael Schumacher au début des années 2000, avec deux pilotes chevronnés, revanchards et expérimentés que sont l'Allemand Sebastian Vettel (4 titres de champion du monde) et le Finlandais Kimi Räikkönen (champion du monde en 2007). En tout cas, les tests à Barcelone indique que Ferrari a établi les meilleurs chronos, que le châssis se comporte bien et que surtout, le moteur affiche une fiabilité qui a fait défaut l'année dernière, irritant tout particulièrement Vettel. Reste à confirmer en course, dès dimanche.

Mais Ferrari n'est pas la seule équipe à vouloir le scalp de Mercedes. Red-Bull est également dans la course avec l'Australien Daniel Ricciardo et surtout le Néerlandais Max Verstappen, devenu la nouvelle coqueluche du paddock depuis sa victoire lors du GP d'Espagne en mai 2016, mais au comportement parfois baroque sur la piste (cf GP du Mexique). L'écurie autrichienne, motorisée par Renault, semble être en retrait par rapport à ses deux principaux adversaires, en raison du manque de puissance du moteur français selon les spécialistes, en dépit des progrès observés de la part des motoristes de Viry-Châtillon.

Année de vérité pour Renault

D'ailleurs, en tant qu'écurie complète, Renault va vivre une année de vérité en 2017. L'année dernière correspondait à une saison de transition pour la marque au losange, ayant racheté tardivement Lotus, fin 2015, avec une voiture mal conçue car le châssis était préparé pour avoir un moteur Mercedes. Maintenant, on peut dire que la Renault de 2017 l'est à 100% (châssis+moteur) et avec l'arrivée de l'Allemand Nico Hülkenberg comme pilote n°1, Renault peut afficher des progrès sur la piste, comme l'ont laissé entrevoir les essais à Barcelone, en dépit du départ de Frédéric Vasseur comme directeur du pôle compétition de l'écurie française en début d'année. En tout cas, pour le 40e anniversaire de l'arrivée du constructeur français en F1, il serait bon de se rapprocher du haut du tableau, afin d'espérer véritablement pour les titres pilotes et constructeurs à partir de 2018-2019.

Jeunes loups

Cette année 2017 peut marquer une bascule entre les pilotes expérimentés (Hamilton, Vettel, Räikkönen, Fernando Alonso, Felipe Massa) et des jeunes loups qui ont de l'appétit. Verstappen est le plus grand symbole, mais d'autres comptent se faire remarquer. Le Français Esteban Ocon (20 ans) est de ceux-là. Après avoir été lancé au courant de la saison 2016 dans l'écurie Manor, il est désormais au volant de l'écurie Force India motorisée par Mercedes. Avec cette voiture, il compte lutter dans les points, voire accéder à des podiums si la chance lui sourit, et pas à d'autres, en fonction des conditions de course. Pareillement pour le Canadien Lance Stroll, seul rookie en ce début de saison 2017, chez Williams. Aux côtés de Massa, il pourrait bénéficier d'un bon apprentissage dans le monde de la F1, qui pardonne de moins en moins les erreurs de jeunesse et, par voie de conséquence, exige des résultats très rapidement.

En tout cas, que l'on entende les moteurs rugir!

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