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JoSeseSeko

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"Il ne faut jamais prendre les gens pour des cons, mais il ne faut pas oublier qu'ils le sont." Cette phrase résume une recherche de vérité, de développer de l'information sur une variété de sujets, notamment l'économie, la politique et l'histoire. Et ce, dans plusieurs pays du monde.


Wissembourg, tournant révolutionnaire

Publié par JoSeseSeko sur 31 Décembre 2013, 16:33pm

Catégories : #Histoire, #République, #Révolution Française, #Convention, #An II, #1ère Coalition, #Hoche, #Wissembourg

Wissembourg, tournant révolutionnaire

Tandis que les soldats de la République s'affairaient face au problème vendéen, en lui réglant son compte au moment de Savenay, le 23 décembre 1793, il y a 220 ans de cela, eut lieu du 26 au 29 décembre 1793 (du 6 au 9 nivôse de l'an II), la bataille de Wissembourg, dans l'actuelle Alsace, où les troupes françaises de l'armée de Moselle, commandées par Lazare Hoche, combattirent les troupes austro-prussiennes menées par l'autrichien Dagobert Sigmund von Wurmser et le prussien Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick, qui assiégeaient la ville de Landau (située aujourd'hui en Allemagne) et sa forteresse depuis novembre 1793.

Ayant remporté la bataille de Woerth-Froeschwiller quelques jours plus tôt, Hoche poursuivit son combat contre les coalisés sur les environs de Wissembourg durant 3 jours, au cours duquel il envoya le général Jean Moreaux sur Kaiserslautern pour faire diversion. Le 29 décembre, dernier jour de la bataille, les coalisés reculèrent sur le plateau du Geisberg, laissant une occasion aux français de les dominer. Ce qu'ils firent aussitôt, même si dans le col du Pigeonnier, Brunswick envoya des troupes pour faire reculer les français, sans succès. Du coup, défait inévitable et les coalisés durent lever le siège de Landau, libérée. Le lendemain, 30 décembre, Louis Desaix prit la ville de Lauterbourg, que les prussiens avaient abandonnée en laissant des armes et des munitions; cet acte permettra à Desaix d'être nommé général de brigade.

Le front du Rhin fut désormais à l'abri d'une invasion étrangère, d'autant plus que les austro-prussiens se querellèrent sur leurs responsabilités dans cette défaite, montrant une certaine désunion au sein de la coalition face à une France républicaine, révolutionnaire, renforçant l'efficacité de la "levée en masse" exécutée par le Comité de Salut Public depuis août 1793, et l'ardeur des républicains!

Vive la République, vive la France! "Landau ou la mort"

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