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JoSeseSeko

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"Il ne faut jamais prendre les gens pour des cons, mais il ne faut pas oublier qu'ils le sont." Cette phrase résume une recherche de vérité, de développer de l'information sur une variété de sujets, notamment l'économie, la politique et l'histoire. Et ce, dans plusieurs pays du monde.


Une crise loin d'être finie partout

Publié par JoSeseSeko sur 22 Février 2014, 18:10pm

Catégories : #Économie, #Crise, #Monde, #Amériques, #Europe

Une crise loin d'être finie partout

Les épées de Damoclès ne manquent pas pour menacer l’économie mondiale en 2014 et au-delà, alors que la majorité des analystes ou des institutions table sur une reprise.

 

 

L’économie mondiale affiche une meilleure santé, ces derniers temps. Après la récession de 2009, elle affiche une croissance assez soutenue, d’après le Fonds monétaire international (FMI). Jusqu’à présent, c’étaient les BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) qui tiraient cette croissance vers le haut, aidés en cela par les flux de capitaux provenant des pays développés en crise. Pour 2014 et 2015, le FMI table sur une reprise des pays développés, notamment dans la zone euro, qui était fortement grippée ces dernières années, pouvant contribuer positivement à porter la croissance de l’économie mondiale à près de 4% pour 2014 et 2015.

« Ubi bene, ibi patria », mais pas n’importe où

Malgré cet optimisme quelque peu béat, certains blocs risquent de connaître une année 2014 difficile, tels les pays émergents qui subissent un coup d’arrêt, à la suite de dépréciations des monnaies locales (roupie indienne, réal brésilien, rand sud-africain, lire turque ou encore roupie indonésienne). La raison principale de cette perte de valeur pour ces devises est liée au rapatriement des capitaux américains, les épargnants préférant investir leurs dollars aux États-Unis, d’autant plus que la Réserve fédérale américaine injecte de moins en moins de liquidités dans l’économie. L’objectif majeur justifiant l’intervention de la Fed sur les marchés financiers est un taux de chômage supérieur à 6,5%. Vu que cette cible est de plus en plus proche, l’institution estime devoir faire place nette aux investisseurs privés. Bref, là où on peut être bien (financièrement), ça reste quand même dans le pays de l’oncle Sam.

 

 Pour l’Union européenne, c’est plus délicat. Bien que les investisseurs réallouent leurs capitaux vers le vieux continent, la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, met en garde contre le risque de déflation, cet « ogre qu’il faut combattre avec vigueur » pour ne pas casser le rythme de reprise. Or, la menace d’une japonisation de l’économie est réelle car l’inflation demeure très faible dans l’UE en 2013, selon Eurostat, poursuivant une décélération entamée en 2012. Le problème dans ce cas, c’est qu’il devient très difficile de sortir de cette spirale. Le Japon le prouve bien depuis les années 1990, commençant à peine à relever la tête avec les « Abenomics », la politique économique menée par le premier ministre Shinzō Abe, en place depuis fin 2012.

La question sociale

Quand bien même l'horizon semble s'éclaircir, un coup de vent peut  balayer cette espérance et amener une tempête sociale et politique en cas de problèmes économiques. C'est le cas des pays émergents puisque la fuite des capitaux ricains expliquée tantôt, pousse à une tension sociale dans ces pays, comme au Brésil ou en Turquie durant l'année 2013, ou le Venezuela en ce début d'année 2014. Voire pire, une saignée humaine à la suite d'une saignée économique, et où tous les coups sont permis, comme en Ukraine. Mais les pays développés ne sont pas à l'abri, avec un chômage de masse officiel -ou caché- qui devient de plus en plus difficile à contrôler en France, en Espagne, en Italie par exemple. La bombe sociale n'a pas encore explosé mais ça ne saurait tarder, à moins de couper le fil ou de déminer.

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