Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

JoSeseSeko

JoSeseSeko

"Il ne faut jamais prendre les gens pour des cons, mais il ne faut pas oublier qu'ils le sont." Cette phrase résume une recherche de vérité, de développer de l'information sur une variété de sujets, notamment l'économie, la politique et l'histoire. Et ce, dans plusieurs pays du monde.


Verstappen, le champion confus et polémique (sans le vouloir)

Publié par JoSeseSeko sur 10 Octobre 2022, 20:55pm

Catégories : #Sport, #Formule 1, #Verstappen, #Red Bull, #Leclerc, #Ferrari, #Ocon, #Gasly, #Alpine, #FIA

Photo: Twitter

Photo: Twitter

À l'issue du Grand prix du Japon, dans des circonstances qui suscitent la controverse, le pilote néerlandais reste champion du monde pilotes, à quatre GP de la fin. Signe d'une domination qui ne souffre pas de grande protestation sur le fond, mais dont la forme laisse à désirer.

Et s'il marchait sur les pas de Michael Schumacher? La question semble saugrenue, mais le Néerlandais Max Verstappen peut tout à fait s'inscrire dans les pas du champion allemand, confirmant son titre acquis dans des conditions houleuses - euphémisme - en 2021 par un deuxième titre de rang en 2022 en gagnant le Grand prix du Japon, 18e GP sur les 22 que compte la saison en cours.

Arrière-goût amer

Si, à la différence de 2021, le second titre du pilote Red-Bull est logique sur le fond, tant la fiabilité a été davantage au rendez-vous de son côté que du côté de chez Charles Leclerc, son rival de l'écurie Ferrari, la forme laisse une fois encore un arrière-goût amer. Et pour cause, le GP du Japon, de retour au calendrier après une absence de 2 ans en raison de la crise sanitaire, s'est déroulé sous la pluie et au bout de deux tours, la direction de cause a mis le drapeau rouge, pour raison de sécurité. Mais à la différence du GP de Belgique 2021, la course fut relancée sans toutefois arriver à faire les 53 tours du circuit de Suzuka. Seulement 28 furent couverts par les pilotes, soit à peine la moitié du GP. Mais l'attribution pleine et entière des points fut appliquée, en raison d'un point du règlement de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) qui indique qu'en cas de reprise d'un GP interrompu, la totalité des points serait distribuée, quelque soit la distance parcourue (cf lien n°1). Ce qui n'était pas clair pour les fans et les observateurs de la F1 sur le moment, tant le souvenir du GP de Belgique l'an dernier est remonté à la surface.

Par ailleurs, certains fans de F1, un tantinet complotistes, feront remarquer que cette décision tombe pour le GP du Japon, sur les terres du motoriste Honda, qui fournit les moteurs pour Red-Bull et Alpha Tauri. Et ce, bien que Red-Bull soit dans l'œil du cyclone de la FIA pour avoir enfreint le plafond budgétaire de 2021 et qu'un éventail de sanctions peut tomber (cf lien n°2). Mais a-t-on vraiment vu la FIA chercher à pleinement punir une écurie dominante? Cela reste à voir.

Mais pour rajouter une couche d'incompétence dans cet océan de manque de clarté instantané, la direction de course a laissé une grue intervenir sur le circuit après application du drapeau rouge, consécutif à l'abandon du pilote espagnol Carlos Sainz (Ferrari). Et ce, sans s'assurer que tous les pilotes soient dans la voie des stands. Ce qui donna des sueurs froides et une colère noire au pilote français Pierre Gasly qui le fit savoir dans sa communication radio, mais qui fut sanctionné pour vitesse excessive. Un comble! Surtout que le souvenir du pilote français Jules Bianchi, mort suite à son accident avec une grue sur ce même circuit de Suzuka en 2014, est remonté à la surface dans tout le paddock, qui est unanimement choqué, soutenant Gasly, qui pensait subir le même sort funeste que Bianchi.

Sauver les meubles pour Alpine

Et ce moment tombe alors que Gasly a officialisé son arrivée chez Alpine en 2023, se retrouvant aux côtés de son compatriote Esteban Ocon dans l'écurie française. Une nouvelle histoire 100% française en F1, ce qui n'est plus arrivé depuis Olivier Panis et Éric Bernard chez Ligier en 1994. Et historiquement, ce genre d'association 100% tricolore ne fut jamais couronné de titres, voire l'histoire se finit en eau de boudin, comme celle entre René Arnoux et Alain Prost en 1982 chez Renault - maison-mère d'Alpine -, tant les deux pilotes ont fini par se détester, nuisant ainsi aux résultats de l'écurie au losange, pourtant parmi les favorites à l'époque. Et comme la rivalité entre Ocon et Gasly est notoire depuis leur enfance - ils sont normands, nés la même année (1996) -, il va falloir que la direction de l'écurie au A fléché, en l'occurrence Otmar Sznafnauer (directeur d'écurie) et Laurent Rossi (PDG d'Alpine) surveille cette relation Ocon/Gasly comme le lait sur le feu, pour éviter de répéter les erreurs d'il y a 40 ans.

Cette arrivée de Gasly, lui donnant l'occasion d'un second souffle dans sa carrière, est surtout un moyen pour Alpine de sauver les meubles après le camouflet de l'été écoulé avec le départ de Fernando Alonso pour Aston Martin et le fait qu'Oscar Piastri, initialement annoncé comme futur pilote Alpine l'an prochain car issu de l'académie de jeunes pilotes Alpine et considéré comme un grand espoir de la F1, ait déclaré sur les réseaux sociaux qu'il ne débutera pas dans l'écurie française car il s'est engagé, en réalité, avec l'écurie McLaren pour 2023. Deux grosses claques quand même! Il faut espérer, du côté des suiveurs d'Alpine que la direction de l'écurie en a tiré une leçon et qu'à l'avenir, soit elle bétonne les contrats des pilotes issus de sa filière, soit elle fait en sorte qu'une écurie du fond de grille accepte le moteur Renault, qui affiche de la performance mais a de gros problèmes de fiabilité, histoire de pouvoir caser des pilotes de la filière Alpine.

Mais la saison n'est pas encore finie et hormis le titre pilotes, bien des choses peuvent encore se passer.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article

Archives

Nous sommes sociaux !

Articles récents