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JoSeseSeko

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"Il ne faut jamais prendre les gens pour des cons, mais il ne faut pas oublier qu'ils le sont." Cette phrase résume une recherche de vérité, de développer de l'information sur une variété de sujets, notamment l'économie, la politique et l'histoire. Et ce, dans plusieurs pays du monde.


No future for young French graduates

Publié par JoSeseSeko sur 13 Mars 2014, 21:26pm

Catégories : #Économie, #Politique, #Europe, #France, #Lutte des classes, #Jeunes

Comme je l'ai indiqué dans l'article qui précède celui-ci, le gouvernement actuel en France a du pain sur la planche à propos d'une jeunesse prise dans un paradoxe qui est celui d'avoir de l'expérience professionnelle tout en empêchant l'accès. Ce qui se traduit par un taux de chômage très élevé chez les 15-24 ans, mais aussi une activité moindre, en raison d'un prolongement de la durée d'études (et je sais de quoi je parle vu que je suis encore étudiant, plus pour très longtemps).

Et comme la crise, qui est présente dans l'économie mondiale depuis 2007-2008, est loin d'avoir dit son dernier mot, il y a de quoi se dire que la jeunesse actuelle n'a pas d'avenir, en écho au "no future" chanté par les Sex Pistols, version dérisoire du mouvement punk en 1977. Et pourtant, on vante cette même jeunesse, car née avec Internet, capable de faire plusieurs choses à la fois (flexibilité indéniable), ayant de plus grandes connaissances que ses aînés et surtout, cette jeunesse coûte vraiment moins cher (pour les esprits cyniques, au sens contemporain du terme) relativement à sa grande productivité et relativement à ses aînés, qui trainent davantage du pied.

Lutte des classes, toujours présente

Du coup, à moins d'être un fils de bonne famille (héritage bourgeois) ou d'avoir un réseau véritablement efficace, mieux vaut ne pas compter sur l'ascenseur social ou la méritocratie, qui sont de la poudre aux yeux en France. Et contrairement à ce qu'on bassine dans les mass media, et dans la plupart des partis politiques, la lutte des classes n'est pas morte. Elle s'exprime à travers l'éducation ou la classe d'âge. En effet, un descendant de prolo a bien moins de chances d'avoir un bac+5 qu'un descendant de bourge. Cet écart est encore bien mesurable, hélas, ces derniers temps.

Pour finir, comme c'est mal vu d'être un jeune diplômé non issu de Polytechnique, de Sciences Po, de l'École Normale Supérieure, de l'ESSEC ou encore de HEC (tout ça rassemblant la crème des possédants, des "fils de", de toutes celles et ceux qui ont une cuillère en argent dès la naissance), il est clair qu'il existe une solution: se barrer! Laisser béton une France qui se recroqueville, s'enferme dans un conservatisme xénophobe puis étroit d'esprit, pour exprimer sa capacité à plein ailleurs, et ce, sans même invoquer la fiscalité, qui est une fausse excuse invoquée par les bourges pour mieux entuber le reste du monde. Mais surtout, c'est une expérience qui doit être utile pour la France de voir des diplômés revenir et aider à améliorer le pays. Mais c'est comme croire au père Noël, et puis comme je l'ai déjà dit, faire confiance aux jeunes esprits, c'est exceptionnel dans l'Hexagone.

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