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JoSeseSeko

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"Il ne faut jamais prendre les gens pour des cons, mais il ne faut pas oublier qu'ils le sont." Cette phrase résume une recherche de vérité, de développer de l'information sur une variété de sujets, notamment l'économie, la politique et l'histoire. Et ce, dans plusieurs pays du monde.


L'appel de Macron à la reprise générale

Publié par JoSeseSeko sur 14 Juin 2020, 21:02pm

Catégories : #Économie, #Politique, #Europe, #France, #Macron, #Police, #Racisme, #Lutte des classes, #République

Photo: Capture d'écran

Photo: Capture d'écran

Au cours d'une allocution d'une vingtaine de minutes, le locataire de l'Élysée a annoncé un retour à une situation proche de celle précédant le confinement, tout en distillant certains messages suite aux discussions sur le racisme et la police, montrant combien la république bourgeoise ne peut mener à faire ensemble.

Zone verte pour tout le monde, ou presque. C'est le résumé qui peut sortir du discours télévisuel d'Emmanuel Macron, ce dimanche 14 juin (cf vidéo ci-dessous). En effet, le président de la République a annoncé un déconfinement général dès le 15 juin, à l'exception toutefois de la Guyane et de Mayotte, où le Coronavirus est encore très virulent. Ce qui signifie que la région Île-de-France passe en zone verte une semaine plus tôt que prévu par rapport au plan de déconfinement présenté fin mai par le Premier ministre Édouard Philippe. Par ailleurs, l'enseignement primaire et secondaire reprendra de "manière obligatoire" à partir du 22 juin, indépendamment des conditions sanitaires des établissements scolaires.

Relance économique

Une nouvelle qui n'est pas sans lien à des interrogations économiques. En particulier dans la restauration en Île-de-France. Et là, à partir du 15 juin, les restaurants peuvent offrir leurs services à l'intérieur, et non plus seulement servir en terrasse. Une bonne nouvelle pour un secteur d'activité qui risque d'être emporté par les effets du Coronavirus. Certaines études laissant entendre que jusqu'à un tiers des restaurants à Paris et en Île-de-France pourraient faire faillite. En tout cas, l'objectif est de limiter au maximum la casse qui est partie pour se prolonger sur le reste de l'année, étant donné que ces derniers jours, des prévisions de suppressions d'emplois dans l'économie française en 2020 vont de 500.000 à un million. Tout simplement inédit dans la France d'après-guerre.

D'où aussi un message du président qui mérite d'être souligné. Dans son allocution, Macron défend que la réponse à cette crise unique en son genre tient à "travailler et produire davantage". Et ce, notamment pour "ne pas être dépendant des autres". Que faut-il entendre? Un allongement du temps de travail proposé par le pouvoir à l'avenir? En tout cas, pas question de revenir sur la suppression de l'impôt de solidarité sur la fortune vu que le locataire de l'Élysée affirme ne pas vouloir augmenter ou créer des impôts.

Maintien de l'hypocrisie "républicaine"

Par ailleurs, Macron en a profité pour appeler à un sursaut du "patriotisme républicain". Il faut dire que dans l'écho mondial qui suivit la mort de George Floyd le 25 mai dernier, une particularité française se dégage. Celle d'une république bourgeoise tenant grâce à la répression policière et au racisme institutionnel symbolisé par cette dernière. Or, la police (milice) a été sous le feux des critiques, la question de la fin de l'impunité policière se pose enfin, notamment en matière de racisme institutionnel, et que des manifestations contre les violences policières et le racisme rassemblent du monde, comme celle du 13 juin à Paris.

Face à cela, Macron a affirmé son soutien aux forces de l'ordre (social), et appelé à ce qu'ils "méritent la reconnaissance de la Nation", signifiant ainsi une soumission à cet "État dans l'État" pouvant faire et exiger tout ce qu'il veut, tant le pouvoir exécutif actuel en est dépendant. De même qu'il affirme que "la République n'effacera ni aucun nom, ni aucune trace de son histoire", maintenant ainsi une hypocrisie face à des statues de personnages désormais sulfureux tels Louis XIV, Jean-Baptiste Colbert, Napoléon Bonaparte, Louis Faidherbe, Jules Ferry, ou Thomas Robert Bugeaud, symbolisant pour bien des Français des marques sordides d'une France qui imposa de manière barbare sa vision de la civilisation en-dehors de l'Europe, comme d'autres pays européens.

De quoi se dire que le pouvoir fait dans la sécession en dévoyant la République pour la rendre plus en plus détestable.

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