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JoSeseSeko

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"Il ne faut jamais prendre les gens pour des cons, mais il ne faut pas oublier qu'ils le sont." Cette phrase résume une recherche de vérité, de développer de l'information sur une variété de sujets, notamment l'économie, la politique et l'histoire. Et ce, dans plusieurs pays du monde.


Crise de nerfs en Europe

Publié par JoSeseSeko sur 29 Janvier 2021, 11:19am

Catégories : #Économie, #Politique, #Santé, #Virus, #Coronavirus, #Crise, #Europe

Photo: Flickr/John Bowno

Photo: Flickr/John Bowno

Les modalités de couvre-feu, voire la tendance à de nouveaux confinements généralisés tendent les esprits dans plusieurs pays européens, poussant même à des émeutes ou révoltes devant une situation sanitaire qui peine à être maîtrisée efficacement par les gouvernants, quels qu'ils soient.

Le Coronavirus régit nos vies depuis plus d'un an désormais. Et ce, en étant une menace non négligeable mais pas non plus si dangereuse qu'elle paraît être. Si on prend les données officielles fournies par l'université John Hopkins, en ce 29 janvier, on compte un peu plus de 101 millions d'êtres humains ayant contracté le virus et presque 2,2 millions de personnes ont succombé à la pandémie de Covid-19 dans le monde entier. Soit un taux de létalité d'environ 2,2%. Et comme il y a des mutations qui s'avèrent être plus contagieuses mais surtout plus létales, notamment le variant sud-africain qui inquiète les chercheurs et qui peut remettre en cause l'efficacité des vaccins actuellement mis en circulation, la question d'un nouveau confinement se pose dans plusieurs pays, quand ça n'est pas déjà remis en place comme au Royaume-Uni, qui est le premier pays européen à franchir la triste barre des 100.000 morts de la Covid-19.

Fièvre anti restrictions

Pour l'instant, ce sont des couvre-feux qui sont instaurés dans plusieurs pays européens et cette mesure est pour le moins contestée par les citoyens, à travers des manifestations comme au Danemark, en Espagne ou aux Pays-Bas (cf liens n°1, n°2). En Espagne, l'idée d'un nouveau confinement ne fait pas plaisir au gouvernement PSOE/Podemos, mené par le socialiste Pedro Sanchez, dans la mesure où le confinement du printemps 2020 a laissé de lourdes économiques, l'Espagne étant le pays européen qui devrait subir la plus forte récession en 2020 selon les estimations du Fonds monétaire international (cf lien n°3).

Mais c'est aux Pays-Bas que l'attention est grande car le gouvernement a instauré un couvre-feu à partir de 22h. Une première depuis la Seconde guerre mondiale dans ce pays. Ce qui a conduit à plusieurs soirs de révoltes ou d'émeutes dans le pays, avec des scènes de destruction et de répression policière du côté de Rotterdam, d'Amsterdam, d'Eindhoven, de Maastricht, qui sont pour le moins inhabituelles. Mais cette exaspération s'ajoute au fait que le gouvernement néerlandais a donné sa démission suite à un scandale sur les allocations familiales, où plusieurs milliers de familles ont été accusées à tort d'avoir fraudé le fisc néerlandais sur les allocations familiales (cf liens n°4, n°5). Une démission pareille d'un gouvernement ou d'un ministre serait incroyable à voir en France, où un ministre de l'Intérieur accusé de viol et d'abus de pouvoir continue à exercer sans problème, par exemple.

Nerfs à vif

Justement, en France, la tendance voudrait que le gouvernement opte pour un troisième confinement tant le couvre-feu avancé à 18h n'est guère efficace pour endiguer la progression de la pandémie dans l'Hexagone. Mais les événements observés ailleurs, et notamment aux Pays-Bas, ont probablement incité au président Emmanuel Macron de retarder au maximum sa prise de parole sur le sujet, bien qu'il y eut lieu un Conseil de défense mercredi 27 janvier, sans que ça n'ait en fait de comptes à rendre par ailleurs. Ce qui souligne, une fois encore, que la France est devenue une a-démocratie.

Or, la gestion restrictive de la crise sanitaire, en France comme ailleurs, semble mettre les nerfs à vif et que certains esprits fragilisés par cette période en viennent à suivre une trajectoire meurtrière. C'est une des lectures que l'on peut faire des assassinats d'une conseillère de Pôle emploi à Valence et d'une directrice des ressources humaines à Guilherand-Granges, jeudi 28 janvier, sachant que le suspect, un ex-ingénieur au chômage, est inscrit à Pôle emploi du côté de Nancy et que ce serait par motif de vengeance personnelle selon les premiers éléments de l'enquête. Et ce, d'autant plus qu'un meurtre d'une DRH à Wolgantzen le 26 janvier dernier a été recensé et que ce serait le même suspect qui aurait agi (cf lien n°6).

Ce qui devrait renforcer les inquiétudes sur les conséquences économiques, sociales, psychologiques, d'un nouveau confinement, avec son lot de fermetures d'entreprises et d'envois au chômage de milliers d'exploités.

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