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JoSeseSeko

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"Il ne faut jamais prendre les gens pour des cons, mais il ne faut pas oublier qu'ils le sont." Cette phrase résume une recherche de vérité, de développer de l'information sur une variété de sujets, notamment l'économie, la politique et l'histoire. Et ce, dans plusieurs pays du monde.


Des émissions record de CO2 (37 milliards de tonnes prévues pour 2014)

Publié par JoSeseSeko sur 22 Septembre 2014, 20:10pm

Catégories : #Économie, #Écologie, #Environnement, #Écosocialisme, #Crise

Photo: AP/THANASSIS STAVRAKIS

Photo: AP/THANASSIS STAVRAKIS

au moment où l'ONU va organiser un sommet sur le climat, mardi 23 septembre, voilà une publication qui fera froid dans le dos. Le Global carbon project a publié son budget carbone dimanche 21 septembre. 36,1 milliards de tonnes de CO2 ont été émises dans l'atmosphère en 2013, et on devrait atteindre 37 milliards de tonnes en 2014.

Cette croissance des émissions de CO2 est fortement corrélée avec le développement économique puisque d'après les données du Global carbon project, les 2 pays les plus pollueurs sont les 2 plus grandes puissances économiques, à savoir les États-Unis et la Chine. L'ex-empire du Milieu est le plus gros émetteur de CO2 en valeur absolue (plus de 10 milliards de tonnes de gaz carbonique en 2013) tandis que l'oncle Sam est le plus gros émetteur de dioxyde de carbone par tête (16,4 tonnes émises par États-unien en 2013). La tendance veut que Pékin rattrape le niveau d'émissions par tête de Washington, même si les États-Unis réduiraient leur émission de CO2. Et l'Union européenne (UE)? Sa contribution est modeste et tend à l'être de moins en moins.

Mais l'UE semble bien être la seule zone économique vertueuse envers l'environnement car le Global carbon project estime que la trajectoire actuelle des émissions de CO2 suit le pire des scénarios du Groupement d'experts international sur l'évolution du climat (GIEC), qui table sur une montée de la température de la Terre de 3,2 à 5,4°C d'ici 2100. Cela souligne combien le modèle capitaliste productiviste, qui vire à l'obsession court-termiste génératrice de déchets, pousse à un danger planétaire, couplé à une croissance démographique. Et tout porte à croire que cela ne pourrait changer que si la classe possédante prenait conscience du danger qu'elle crée, ou qu'elle soit renversée par la classe dépossédée, qui est la plus exposée au risque climatique. Une occasion pour les mouvements écologistes et écosocialistes de prouver leur bon sens pratique et théorique auprès du grand nombre et de le convaincre.

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