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JoSeseSeko

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"Il ne faut jamais prendre les gens pour des cons, mais il ne faut pas oublier qu'ils le sont." Cette phrase résume une recherche de vérité, de développer de l'information sur une variété de sujets, notamment l'économie, la politique et l'histoire. Et ce, dans plusieurs pays du monde.


Un (timide) réchauffement des relations entre les États-Unis et Cuba

Publié par JoSeseSeko sur 17 Décembre 2014, 20:37pm

Catégories : #Politique, #Amériques, #États-Unis, #Cuba, #Embargo, #Obama, #Castro, #Caraïbes

Photo: Reuters

Photo: Reuters

Une allocution télévisuelle des présidents états-unien et cubain annonce un assouplissement de l'embargo de Washington envers La Havane, ainsi que la réouverture d'une ambassade américaine sur l'île.

Le président Barack Obama cherche à terminer son mandat présidentiel par la grande porte. Vu qu'en politique intérieure, il est cadenassé par un Congrès acquis aux Républicains, le président Démocrate utilise le peu de marge de manoeuvre qu'il lui reste en politique étrangère. Et notamment avec Cuba. Lui et son homologue, Raul Castro, ont fait une allocution, chacun de leur côté, annonçant une "normalisation" des relations diplomatiques entre les deux pays, avec notamment la réouverture de l'ambassade américaine à La Havane, fermée depuis les années 1960.

Assouplissement de l'embargo...

Il faut dire que depuis l'instauration de l'embargo par Washington envers La Havane en 1962, les deux côtés du détroit de Floride ont coupé leurs relations. Jusqu'à cette fameuse poignée de mains entre Barack Obama et Raul Castro l'an dernier (voir photo ci-dessus), au moment des funérailles de Nelson Mandela. Dans son allocution, le président états-unien a annoncé un assouplissement de l'embargo, notamment pour les voyages touristiques à destination de Cuba, dans la mesure où le gouvernement cubain a libéré un ressortissant états-unien, Alan Gross, emprisonné sur l'île communiste (si on peut dire) durant 5 ans. "Un nouveau chapitre entre les nations des Amériques" semblerait commencer, d'après le président Obama.

... mais pas la fin

Un pas est franchi dans le réchauffement des relations cubano-états-uniennes. Néanmoins, cela ne signifie pas que l'embargo va prendre fin. Et pourtant, c'est le souhait de Raul Castro, qui a remplacé son frère Fidel en 2006. Par ailleurs, ce dernier a relancé des relations diplomatiques avec plusieurs pays occidentaux, notamment la France, lors d'une visite du ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, en avril dernier. Mais également l'Organisation des nations unies. L'institution internationale a encore relancé cette année un appel à l'arrêt de l'embargo. Seuls deux pays ont voté contre: les États-Unis et... Israël.

Cela devient de plus en plus absurde car cette histoire de blocus de l'île est quand même un échec pour les États-Unis. À double point de vue, puisque les communistes cubains, menés par les frères Castro, sont au pouvoir depuis 1959, et que le revenu des cubains a augmenté, malgré la pression économique organisée par l'Oncle Sam. Le seul moment où le niveau de vie des habitants a diminué, c'était durant les années 1990, à la chute de l'ex-URSS, où le PIB par Cubain était inférieur à 2400 dollars en 1993 (cf graphique). Mais Obama devra faire avaler ça aux Républicains, qui pourraient difficilement l'entendre ainsi.

 

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