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JoSeseSeko

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"Il ne faut jamais prendre les gens pour des cons, mais il ne faut pas oublier qu'ils le sont." Cette phrase résume une recherche de vérité, de développer de l'information sur une variété de sujets, notamment l'économie, la politique et l'histoire. Et ce, dans plusieurs pays du monde.


Red Bull et Verstappen toujours au-dessus!

Publié par JoSeseSeko sur 29 Février 2024, 15:33pm

Catégories : #Sport, #Formule 1, #Red Bull, #Verstappen, #Ferrari, #Leclerc, #Mercedes, #Hamilton, #McLaren, #Alpine

Photo: Flickr/Franco Jean

Photo: Flickr/Franco Jean

À l'aube du premier Grand prix de la saison 2024, la domination de l'écurie autrichienne et du pilote néerlandais semble grandement partie pour durer et que la concurrence peine à mettre des bâtons dans les roues. Une longue saison en perspective.

24 Grand prix en 2024. Voilà la saison la plus longue de l'histoire de la Formule 1 qui commence ce weekend sur le circuit de Sakhir à Bahrein. Une saison qui risque de paraître bien trop longue si la domination de l'écurie Red Bull - motorisée par Honda - et du pilote néerlandais Max Verstappen perdure, au vu des essais hivernaux effectués une semaine auparavant sur le circuit bahreïni.

Bisbilles internes chez Red Bull

Si sur la piste, l'écurie autrichienne semble toujours aussi puissante, ingénieuse dans ses choix aérodynamiques, en plus de la robustesse du moteur Honda et du talent du triple champion du monde néerlandais, en piste pour rattraper Alain Prost et Sebastian Vettel, tous deux quadruples champions du monde, l'ambiance dans les coulisses est moins reluisante. Christian Horner, directeur de l'écurie depuis 2005, a fait face à une enquête interne pour "comportement inapproprié" envers une employée dont le résultat, publié mercredi 28 février, le blanchit de l'accusation portée à son encontre, même si la plaignante peut faire appel de cette décision (cf lien).

Il n'empêche, quelle qu'en soit l'issue, cette affaire met en évidence des problèmes au sein de l'écurie autrichienne, où une lutte de factions se dessine entre d'un côté, les partisans de Horner, de l'autre, les soutiens de Helmut Marko, responsable de la filière jeunes de Red Bull. Ce qui a mis en branle le clan Verstappen, notamment Jos Verstappen, le père de Max, lui-même ancien pilote F1 dans les années 1990 et 2000. En tout cas, à terme, c'est une fragilisation de l'écurie dominante sur les deux dernières années qui tend à être analysée par les observateurs de la F1 car au-delà de ces factions au sein de l'écurie, le groupe de boissons est pris dans une lutte de clans entre les autrichiens et les thaïlandais depuis le décès de Dietrich Mateschitz, cofondateur de la société avec Chaleo Yoovidhya, en 2022. Ce pourrait être un fil rouge de la saison 2024 si d'aventure les résultats restent positifs pour Red Bull, sachant que le pilote mexicain Sergio Perez est sur la sellette.

Embuscade Ferrari/Mercedes/McLaren?

Ce que nombre de fans de F1 espèrent, c'est que Red Bull soit moins dominateur qu'en 2023 - 21 succès sur 22 GP -. Pour cela, il faudrait des adversaires capables d'apporter une réponse en matière de châssis et d'aérodynamique à l'équipe technique de Red Bull, chapeautée par l'ingénieur Adrian Newey. Bien des espoirs sont tournés vers Ferrari. L'écurie italienne, avec le Français Frédéric Vasseur comme directeur d'écurie, entend bien montrer des progrès au niveau du châssis, notamment dans l'idée d'optimiser la fenêtre d'exploitation des pneumatiques dans les longs relais tout en permettant de mieux exprimer la vélocité du moteur Ferrari, considéré comme le plus puissant du plateau. Ce qui permettrait au pilote monégasque Charles Leclerc de pouvoir davantage convertir des pôles-positions en victoires, tant il est rapide sur un tour de qualification mais qu'il peine (encore) à transformer ceci en course. D'ailleurs, il a beaucoup à prouver cette année, ne serait-ce qu'en devançant largement son coéquipier espagnol Carlos Sainz Jr afin d'être en confiance pour l'année 2025, où il verra débouler à ses côtés Lewis Hamilton.

Oui, il faut rappeler la nouvelle hivernale qui est le départ du septuple champion du monde britannique chez l'écurie au cheval cabré l'an prochain. Ce qui signifie que 2024 marquera la dernière année de Hamilton chez Mercedes. Et pour réussir cet adieu, rien de tel qu'au moins une victoire cette année donnerait du baume au cœur de Hamilton, qui reste sur deux années consécutives sans victoire en GP. Une anomalie! Et pour les flèches d'argent, qui dominaient outrageusement la F1 de 2014 à 2020, le temps des titres s'éloigne un peu plus et trouver des solutions pour revenir au sommet prend du temps.

Enfin, il serait bon de voir si McLaren pourra continuer sur la lancée de la deuxième moitié de la saison 2023, où le Britannique Lando Norris et l'Australien Oscar Piastri ont marqué les esprits. Notamment ce dernier, considéré comme le meilleur rookie vu depuis Hamilton en 2007, qui est désormais attendu au tournant. Si d'aventure il remporte son premier GP avant son coéquipier britannique, qui est à sa sixième année dans l'écurie, cela pourrait bien fragiliser la position de Norris en interne.

Reculer pour mieux sauter chez Alpine?

Il est vrai que le retour aux avants-postes de McLaren, sur la deuxième partie de saison 2023 a de quoi susciter l'admiration ou l'inspiration. Notamment chez Alpine, qui est attendue pour être en mesure de réaliser ce genre de chose. Au vu des essais hivernaux et des premiers essais libres, ce jeudi, l'écurie française est en net recul et suit la trajectoire qu'avait McLaren dans la première moitié de 2023. Mais plusieurs observateurs doutent de la capacité de l'écurie au A fléché, dirigée par Bruno Famin depuis juillet dernier - signe d'un manque de stabilité problématique dans l'écurie -, de pouvoir remonter la pente, sachant que la voiture a été grandement modifiée par rapport à celle de l'an dernier, dans l'idée de pouvoir mener une série d'évolutions sur l'ensemble de la saison. Le tout, en ayant un handicap avec le déficit de puissance du moteur Renault, estimé entre 20 et 30 chevaux d'écart avec les autres moteurs - Ferrari, Mercedes, Honda -.

Toujours est-il que les fans d'Alpine vont manger du pain noir une année supplémentaire. Mais encore plus le duo de pilotes français Pierre Gasly/Esteban Ocon. Or, les deux pilotes sont dans leur dernière année de contrat et entendent bien se faire remarquer, par de bons résultats en piste, pour pouvoir soit rester chez Alpine en estimant l'écurie française capable de faire évoluer la voiture durant l'année et en 2025, ou bien de lorgner vers le baquet Mercedes que va libérer Hamilton à la fin de la saison. Après, si Alpine parvient à suivre une trajectoire digne de celle de McLaren l'an dernier, cela gonflera le moral de tous, notamment dans la perspective de 2026, année d'une nouvelle réglementation moteur notamment.

Attention au premier virage!

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