Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

JoSeseSeko

JoSeseSeko

"Il ne faut jamais prendre les gens pour des cons, mais il ne faut pas oublier qu'ils le sont." Cette phrase résume une recherche de vérité, de développer de l'information sur une variété de sujets, notamment l'économie, la politique et l'histoire. Et ce, dans plusieurs pays du monde.


Hamilton chez Ferrari en 2025, c'est explosif!

Publié par JoSeseSeko sur 1 Février 2024, 22:01pm

Catégories : #Sport, #Formule 1, #Hamilton, #Mercedes, #Ferrari

Hamilton chez Ferrari en 2025, c'est explosif!

Le départ de Lewis Hamilton de l'écurie Mercedes à la fin de l'année 2024 pour se rendre chez Ferrari l'an prochain fait l'effet d'une bombe dans le paddock et chez les passionnés de Formule 1. Une future histoire qui promet d'être suivie de près tant elle sonne comme le dernier défi pour le pilote britannique.

Peut-on refuser de piloter une Ferrari? Manifestement non. Et Lewis Hamilton en donne la preuve car ce jeudi 1er février, l'écurie Mercedes annonce officiellement le départ du pilote britannique, septuple champion du monde, à l'issue de la saison 2024 de Formule 1 (cf lien) et que dans la foulée, sur les réseaux sociaux, Ferrari annonce son arrivée pour 2025 pour un contrat pluriannuel selon la Scuderia, aux côtés du pilote monégasque Charles Leclerc, qui a été récemment prolongé par ailleurs.

Point de non-retour

En tout cas, c'est le transfert de ce début de 21ème siècle dans l'histoire de la F1. Le pilote le plus titré - à égalité avec Michael Schumacher -, rejoignant l'écurie la plus glorieuse de l'histoire de cette discipline. Un fantasme qui a pris forme durant les dernières heures et fait réagir sur le net, tant cela semblait incroyable de voir une telle chose se produire, notamment de la part d'Hamilton, dont l'attachement à Mercedes est enraciné depuis 2013, année où Hamilton s'engagea chez les Flèches d'Argent.

Alors pourquoi aller rejoindre l'an prochain le cheval cabré? Une des raisons est à chercher dans la mésentente croissante entre Hamilton et l'écurie Mercedes. Il n'a plus gagné de Grand prix depuis que la nouvelle réglementation technique de la F1 a été mise en place (2022). Entre-temps, la domination de Max Verstappen avec l'écurie Red Bull (motorisée par Honda) est devenue écrasante. Mais surtout, nombre d'observateurs du paddock soulignent que Hamilton ne semble pas être écouté par rapport au retour technique qu'il apporte auprès de l'écurie allemande et que les concepts Mercedes de 2022 et 2023 l'ont grandement déçu, lui qui cherche à obtenir un huitième titre de champion du monde et ainsi établir un nouveau record absolu.

Et ce départ annoncé avant le début de la saison 2024, et avant même la présentation de la voiture Mercedes de cette année, peut laisser entendre que Hamilton risque de vivre, à ses yeux, une nouvelle saison galère, actant pour de bon le point de non-retour remarqué fin 2023, avec des critiques régulières sur sa voiture. Bref, 2024 promet d'être un chemin de croix selon Hamilton avant de voguer vers d'autres cieux.

Un duo explosif

Et choisir Ferrari laisse entendre, pour Hamilton, qu'elle est l'écurie la plus à-même de rivaliser avec Red Bull en 2025 mais surtout à partir de 2026, année d'une nouvelle réglementation technique, notamment autour du moteur. Ce qui lui permettrait de rééditer le coup de 2013 avec Mercedes quand il rejoignit les flèches d'argent en provenance de McLaren (alors motorisée par... Mercedes), où il gagna son premier titre de champion du monde en 2008 pour anticiper avec succès le changement de réglementation de 2014, introduisant le V6 turbo hybride. Mais également faire comme Schumacher quand ce dernier, alors double champion du monde, arriva chez Ferrari en 1996 et triompha dans l'écurie italienne à partir de 2000. Et si d'aventure Hamilton réussit à décrocher un huitième titre pilote en étant chez Ferrari, il aurait réussi à devenir champion du monde dans trois écuries différentes. Seul le légendaire pilote argentin Juan Manuel Fangio reste au-dessus en ayant été champion du monde avec quatre écuries différentes (Alfa Romeo, Mercedes, Ferrari, Maserati).

Mais encore faut-il être largement au-dessus de son futur coéquipier l'an prochain, en l'occurrence Leclerc. Or, le pilote monégasque est un pilote issu de l'académie Ferrari, chouchouté au sein de la Scuderia depuis plusieurs années. Ce qui promet un duo explosif l'an prochain. Plus explosif que le duo Nigel Mansell/Alain Prost en 1990, quand ce dernier, alors champion du monde en titre, rejoignit l'écurie italienne? L'avenir le dira.

En tout cas, Frédéric Vasseur, directeur de l'écurie Ferrari a réussi un coup car à l'instar d'un Schumacher, Hamilton amènera du monde dans ses valises. À savoir des ingénieurs ayant travaillé à ses côtés chez Mercedes qui viendraient continuer auprès de lui chez Ferrari et apporter un autre regard auprès de leurs futurs collègues pour peaufiner des détails sur le châssis, l'aérodynamique ou le moteur, pour vouloir vaincre.

Chaises musicales

Ce départ d'Hamilton promet des mouvements importants de la part des pilotes pour l'après-2024. Il faut dire que la majorité des 20 pilotes du plateau arriveront au bout de leur contrat à la fin de la saison. Et avec désormais un baquet de libre chez Mercedes, beaucoup chercheront à se mettre en valeur pour être coéquipier de George Russell en 2025. Je pense à Alex Albon, actuellement chez Williams (motorisée par Mercedes), qui doit confirmer sa bonne saison 2023, où le pilote thaïlandais a pu marquer des points pour une écurie de fond de grille; ou bien à Esteban Ocon, chez Alpine, qui aimerait faire mieux que l'an dernier tant le pilote français n'a pas été épargné par les abandons sur problème mécaniques et qu'il se lasse (peut-être) de l'écurie au A fléché, qui a davantage fait parler d'elle sur ses problèmes organisationnels que sur des résultats probants en piste. Après, Carlos Sainz Jr, qui sera remplacé par Hamilton l'an prochain chez Ferrari, pourrait faire le chassé-croisé, à moins que le projet d'Audi en F1, qui prendrait forme pour 2026 et au-delà, ne l'attire pleinement. Ou bien... Fernando Alonso. Le double champion du monde espagnol a encore soif de victoires et si l'Aston Martin de 2024 n'est pas à la hauteur de ses espérances, il fera des appels de phare pour rejoindre Mercedes et montrer qu'à 43-44 ans (il aura 44 ans en juillet 2025), il en a encore sous le pied.

Ça va chauffer sur la piste et en-dehors!

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article

Archives

Nous sommes sociaux !

Articles récents