Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

JoSeseSeko

JoSeseSeko

"Il ne faut jamais prendre les gens pour des cons, mais il ne faut pas oublier qu'ils le sont." Cette phrase résume une recherche de vérité, de développer de l'information sur une variété de sujets, notamment l'économie, la politique et l'histoire. Et ce, dans plusieurs pays du monde.


Un OM sur le podium, est-ce envisageable?

Publié par JoSeseSeko sur 6 Janvier 2024, 17:13pm

Catégories : #Sport, #Football, #Ligue 1, #OM, #Longoria, #Gattuso, #CAN

Un OM sur le podium, est-ce envisageable?

À l'approche de la deuxième moitié de saison, avec la Coupe de France puis le championnat, le club marseillais est encore en position pour terminer sur le podium, mais n'est pas rassurant sur sa capacité à tenir son jeu sur la distance. Le ratage du début de saison, avec changement d'entraineur à la clé, pourrait bien coûter cher au final.

Les fêtes sont passées, l'heure est à refouler de manière sérieuse les terrains du côté de l'Olympique de Marseille (OM). Bien que sixième au bout de la première moitié de la saison de championnat, le club phocéen n'est qu'à six points de la troisième place, occupée par l'Association sportive de Monaco (ASM). Ce qui relève de l'inespéré quand début novembre, l'OM peinait à gagner des matchs en Ligue 1, se consolant avec son parcours en Ligue Europa, avec une deuxième place en phases de poules permettant d'aller en 1/16èmes de finale. En outre, il faut rappeler qu'une crise s'est développée à l'issue du match nul contre Toulouse en septembre, menant au départ de Marcelino, et son remplacement par Gennaro Gattuso.

Second souffle à trouver

Les matchs de fin novembre jusqu'à la trêve de Noël ont été rassurants en termes de résultats - 5 victoires, 1 nul, 1 défaite, toutes compétitions confondues -, marqués notamment par une évolution positive dans le système de jeu mis en place par Gattuso, permettant à certains joueurs de mieux exprimer leur football, en dépit de certaines limites qualitatives et quantitatives. Au niveau positif, c'est que Gattuso a eu l'intelligence d'esprit - et l'opportunisme lié à des blessures (Valentin Rongier, Geoffrey Kondogbia, Joaquin Correa) ou suspensions (Iliman Ndiaye) - de déroger à ses dispositifs habituels en 4-3-2-1 ou 4-3-3 pour un 3-5-2 tourné vers l'offensive, permettant aux latéraux - Renan Lodi côté gauche; Jonathan Clauss ou Michael Murillo côté droit -, d'apporter offensivement et à un Pierre-Aymeric Aubameyang d'être plus décisif devant le but adverse, avec un autre attaquant à ses côtés (Vitinha ou Ndiaye). De même qu'au niveau défensif, cela permet au trio Chancel Mbemba/Samuel Gigot/Leonardo Balerdi de se couvrir mutuellement si l'un va apporter du surnombre en phase d'attaque ou perd un duel face à un joueur adverse. Et ce d'autant plus qu'ils y étaient habitués la saison dernière, sous les ordres d'Igor Tudor.

Néanmoins, il y a des limites à observer sur ces dernières semaines, et plus globalement sur la première partie de saison. D'abord, un manque d'endurance physique. C'est assez effarant de constater combien l'OM, notamment ces derniers temps, peut être archi-dominateur durant une première mi-temps, puis s'effondrer physiquement sur la seconde période. Ce qui a empêché l'OM d'aller chercher une victoire à Strasbourg en Ligue 1 ou contribué à la défaite (évitable) à Brighton en Ligue Europa par exemple. Conséquence d'une préparation physique sous Marcelino ratée et que Gattuso peine encore à combler et dont les blessures évoquées ci-haut peuvent servir d'illustration. Ensuite, cela illustre un problème de profondeur de banc, tant qualitativement que quantitativement. Les remplaçants peinent, pour la plupart, à donner un second souffle quand ils entrent et que l'OM se trouve en difficulté. L'exemple le plus parlant est celui d'Ismaïla Sarr. Grand perdant du changement de système de jeu, le joueur sénégalais, d'ordinaire à jouer sur un côté, vient à faire le remplaçant dans le duo d'attaque sans être capable de respecter son rôle tactique et par conséquent de soulager ses coéquipiers en phase défensive ou de leur fournir des solutions en phase offensive.

Une CAN influente

Ce qui amène à discuter d'un recrutement estival mi-figue, mi-raisin, voire même médiocre de la part de la direction du club, notamment le président Pablo Longoria. Les recrues Ndiaye, Sarr et Lodi ne répondent pas, globalement, aux attentes qui sont faites à leur sujet. Kongodbia peut être régulier mais les pépins physiques tendent à prendre le dessus. Aubameyang, s'il poursuit sur sa lancée de novembre-décembre, effacera son début de saison raté auprès des supporters. Ce qui fait que Murillo, dont beaucoup n'attendaient pas grand-chose à son arrivée, est une bonne pioche tant le latéral droit montre du sérieux, sans être spectaculaire.

Longoria se retrouve soit à chercher à recruter durant la période hivernale des transferts, alors que la DNCG a décidé d'une mesure d'encadrement de la masse salariale du club (cf lien n°1), réduisant la marge de manœuvre en matière de recrutement. Soit à voir avec Gattuso et le conseiller sportif Mehdi Benatia pour promouvoir des minots du centre de formation, dont certains - Gaël Lafont, Darryl Bakola, Enzo Sternal - attirent l'attention d'autres clubs (cf lien n°2). Et ce d'autant plus que la Coupe d'Afrique des nations (CAN) va se dérouler du 13 janvier au 11 février prochain en Côte d'Ivoire. Et plusieurs joueurs olympiens y seront mobilisés, notamment Mbemba (République démocratique du Congo), Azzedine Ounahi et Amine Harit (Maroc) ou encore Sarr, Ndiaye et Pape Gueye (Sénégal). Les convocations de Mbemba et Harit sont problématiques car il faudrait compenser dans la défense à trois l'absence de Mbemba et avoir un meneur de jeu capable de pallier le manque que peut générer Harit. Un Bamo Meïté - non convoqué par la Côte d'Ivoire - en défense, ou un Bilal Nadir au milieu de terrain, peuvent faire l'affaire. Mais cela suppose qu'il y ait de la profondeur de banc. Or, durant cette CAN, l'OM aura plusieurs matchs de championnat, dont un contre l'AS Monaco fin janvier.

C'est dire si janvier et février vont être tendus pour l'OM et qu'au cas où les résultats seraient là, le club aurait maintenu ses chances de lutter pour le podium, sachant que les parcours en Coupe de France et en Ligue Europa doivent aller loin, voire même jusqu'à la victoire finale.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article

Archives

Nous sommes sociaux !

Articles récents